A partir d’un article de BFMTV

L’article met en lumière les inquiétudes grandissantes parmi les professionnels face aux avancées rapides de l’intelligence artificielle (IA) et son impact potentiel sur le marché du travail. Selon une étude de Goldman Sachs, 300 millions d’emplois seraient en danger dans les années à venir. Chris Pissarides, lauréat du prix Nobel d’économie, suggère que l’IA pourrait améliorer la productivité et même conduire à une semaine de travail de quatre jours, mais les travailleurs restent sceptiques face aux menaces de remplacement.

L’article focalise particulièrement sur les traducteurs et les photographes comme exemples de professions vulnérables. L’Association des Traducteurs Littéraires de France (ATLF) exprime sa préoccupation face à la possible dévaluation de leur métier à une simple post-édition de textes générés par des machines, mettant en avant le besoin d’une intervention humaine pour maintenir la qualité littéraire. Peggy Rolland, de l’ATLF, évoque une enquête sectorielle récente, insistant sur le fait que la traduction est plus qu’une question de statistiques et de rapidité, mais une véritable compétence littéraire.

Les rédacteurs et les photographes comme Odieux Boby craignent également la perte de leur métier face à des solutions d’IA comme Midjourney, qui génère des images pouvant remplacer le travail créatif humain. L’article mentionne les implications sur les droits d’auteur et la qualité de la production littéraire et journalistique, soulignant une possible « industrialisation » du processus créatif.

Olivier Duris, psychologue spécialiste des usages numériques, aborde le sujet sous l’angle de l’aliénation et du besoin humain de contact dans le travail, suggérant que l’IA ne devrait pas simplement remplacer les humains, mais plutôt servir à améliorer le travail et la qualité de vie.

Le rapport des Assises du travail et le dossier « Humains & Machines » du Conseil National du Numérique appellent à anticiper ces changements, en intégrant les travailleurs dans le processus de numérisation et en favorisant un dialogue social technologique.

En conclusion, l’article souligne la nécessité d’une réflexion approfondie et d’une anticipation proactive pour que les avancées technologiques ne mènent pas à une dégradation des métiers mais à leur évolution harmonieuse avec l’IA.

D’après un article de Ca m’intéresse

L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotique n’est pas sans conséquence sur le marché du travail. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) tire la sonnette d’alarme : environ 16% des emplois en France sont menacés de disparition dans les deux prochaines décennies. Une transformation profonde se profile à l’horizon, portée par l’efficience grandissante de l’IA dans des domaines aussi variés que la comptabilité, l’éducation ou le droit.

Selon les analyses pointues menées par Goldman Sachs et secondées par des études de l’Université de Pennsylvanie en collaboration avec Open Research et OpenAI, l’IA, notamment depuis l’avènement de ChatGPT début 2023, pourrait endosser une part significative des tâches professionnelles actuellement effectuées par des humains. Cette révolution numérique est à double tranchant : si elle promet une optimisation sans précédent de la productivité et de la précision, elle soulève en contrepartie de sérieuses interrogations quant à l’avenir de nombreux métiers.

Les métiers sur la sellette :

  1. Comptable : Les systèmes comptables automatisés pourraient réduire de 44% les postes dans les secteurs administratifs et juridiques, selon Goldman Sachs.
  2. Enseignant : L’enseignement pourrait être révolutionné par des IA comme ChatGPT, envisagées par certains, à l’instar de Bill Gates, comme des outils d’assistance plutôt que de remplacement.
  3. Journaliste : Le journalisme pourrait être bouleversé par des IA capables de rédiger des articles de base, bien que les contenus plus complexes restent hors de portée, d’après les spécialistes.
  4. Mathématicien et 5. Avocat : Des métiers hautement qualifiés mais néanmoins exposés à un risque de remplacement partiel, bien que la réglementation en vigueur protège encore la profession juridique.
  5. Développeur web : En dépit d’une demande croissante, les outils de développement IA pourraient remanier profondément ce secteur.
  6. Traducteur : Les services de traduction IA sont de plus en plus compétents, posant un risque non négligeable pour les professionnels de la traduction.
  7. Maçon : La construction n’est pas à l’abri avec l’arrivée de robots spécialisés, tels que des imprimantes 3D capables de bâtir des structures.
  8. Spécialiste des relations publiques : Les stratégies de communication d’entreprise pourraient être conçues et mises en œuvre par des IA, selon les chercheurs.
  9. Écrivain : Malgré la concurrence de l’IA, la littérature reste un domaine protégé par la créativité humaine et une moindre rentabilité économique qui dissuade l’investissement dans des robots-auteurs.

Conclusion : Ces perspectives ouvrent des débats éthiques et sociaux sur l’équilibre entre progrès technologique et préservation de l’emploi. Les métiers de demain devront s’adapter, évoluer, voire se réinventer pour cohabiter avec l’IA.

Les spécialistes de Relations Publiques (RP) et l’IA

Dans le paysage professionnel en constante évolution, les spécialistes des relations publiques (RP) font face à une révolution numérique qui pourrait redéfinir leur rôle. Avec l’ascension de l’intelligence artificielle, il est envisageable que les stratégies de communication d’entreprise ne soient plus l’apanage exclusif des humains. Les chercheurs anticipent une ère où l’IA serait en mesure de concevoir et de mettre en œuvre des campagnes de communication, défiant les professionnels des RP dans leur pré carré.

La spécificité de l’IA, avec ses capacités d’analyse de données volumineuses et complexes à une vitesse et une précision inégalées, ouvre la porte à des stratégies de communication hautement personnalisées et efficaces. Les algorithmes peuvent identifier des tendances, prévoir des comportements de consommateurs et créer du contenu ciblé pour des publics spécifiques, à une échelle et avec une personnalisation qu’aucun spécialiste humain ne pourrait égaler seul. En outre, l’IA peut être programmée pour effectuer une veille médiatique continue, surveillant les mentions d’une entreprise à travers divers canaux, y compris les médias sociaux, les forums en ligne et les sites d’actualités, permettant une réactivité quasi instantanée en cas de crise. Elle pourrait également générer des rapports de performance en temps réel, affinant constamment les stratégies pour maximiser l’impact.

Cependant, malgré ces avancées, le rôle du spécialiste en relations publiques reste essentiel. L’aspect humain de l’empathie, de la créativité et du jugement moral reste difficile à encapsuler dans les algorithmes. Les relations publiques ne se résument pas à la simple transmission d’informations ; elles englobent la gestion de la réputation, la construction de relations de confiance et l’engagement avec le public de manière significative – des éléments qui nécessitent une touche humaine nuancée. L’avenir réside probablement dans un partenariat stratégique, où les spécialistes des RP utiliseront l’IA pour augmenter leur efficacité et leur impact tout en restant les gardiens de la relation humaine qui est au cœur de leur métier. Cela dit nombre de taches seront assumées par l’IA !

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